Tous ceux qui ont encore en tête leurs années de collège se souviennent que l’école est souvent à côté de la plaque en matière d’éducation sexuelle. Mais avec le boom des smartphones, le décalage est total. Et les milieux associatifs s’en inquiètent. C’est le constat de l’association « Ennocence » qui en appelle au ministère de l’Éducation nationale dans une lettre ouverte. Selon l’association, un enfant est confronté à des vidéos pornographiques dès l’âge de 11 ans en moyenne, souvent par hasard, en cliquant sur un site internet.
« Actuellement, les cours d’éducation à la sexualité répondent à des questions très simples liées à l’IVG, à la protection alors qu’actuellement dans les cours de récréation les enfants sont confrontés très tôt à des images et des films pornographiques, explique Héléna Walther, la présidente de l’association. Il est important que l’école fasse quelque chose sur ce sujet-là ».