Le débat sur l’éducation sexuelle à l’école est relancé par l’Association Innocence, qui interpelle la ministre de l’Éducation nationale. L’association dresse le constat selon lequel un enfant est en moyenne confronté à des vidéos pornographiques dès l’âge de 11 ans. Le décalage entre le programme et la réalité est en pratique flagrant. Sur les 3 séances d’éducation sexuelle par an prévues par la loi, seulement 40% des collégiens ont un cours de ce type, encore moins au lycée. Les chefs d’établissement reconnaissent qu’ils n’arrivent parfois pas à appliquer la loi, soit par manque de moyens soit par crainte des dérapages. La ministre Najat Vallaud Belkacem a demandé un rapport détaillé sur les cours relatifs à la sexualité d’ici la fin de l’année.
Sep
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