Onze ans. Selon une enquête réalisée par Michela Marzano et Claude Rozier, ce serait l’âge moyen auquel un enfant serait confronté pour la première fois à une image pornographique. Par curiosité mais aussi souvent malgré eux, subissant des publicités intrusives lorsqu’ils surfent sur internet.
Un débat « confisqué »
En juillet dernier, l’association Ennocence, créée par Héléna Walther, mère de quatre enfants dont trois adolescents, publiait un rapport sur ces nouvelles « portes d’entrée » à la pornographie. « On a fait le constat qu’un des principaux moyens pour les jeunes de s’informer sur le sexe et la sexualité était internet. Les cours d’éducation sexuelle sont poussiéreux et nous semblent en décalage avec ce que voient certains enfants », raconte la fondatrice de l’association.